Le filtre à particules (FAP) constitue aujourd’hui une pièce essentielle des véhicules quatre roues. Obligatoire pour les véhicules diesel depuis 2011, ce dispositif a été imposé aux voitures à essence à partir de 2016. Il permet de réduire les particules nocives émises par le système d’échappement des automobiles ; d’où son importance. Malheureusement, à l’instar des autres pièces de véhicules, ce filtre peut s’user avec le temps ; poussant ainsi les conducteurs à le remplacer. D’où la question : comment savoir qu’un FAP a atteint ses limites afin de le changer ? La réponse dans cet article.
En cas de baisse de puissance du véhicule
Lorsqu’un véhicule perd trop souvent en puissance (difficulté à accélérer ou perte de vitesse), cela peut être lié à une usure du filtre à particules. Il faut savoir que le FAP piège les particules solides émises dans les gaz d’échappement. Lorsque ces particules s’accumulent, ils peuvent obstruer le filtre. Pour éviter cela, le FAP opère une « régénération passive » afin de se débarrasser de ces particules lourdes. Lorsque cette régénération passive n’est pas suffisante, une phase active est enclenchée. Celle-ci nécessite une partie de l’énergie du moteur durant la conduite ; ce qui explique la perte de puissance de la voiture.
Un FAP qui n’arrive plus à se débarrasser efficacement des particules lourdes finit obstrué ; enclenchant trop souvent la régénération active et une augmentation de la contre-pression. Il est donc défaillant et il faut le remplacer. Si vous possédez une Toyota, vous trouverez des filtres à particules d’occasion pour voiture Toyota en cliquant sur le lien.
En cas de calage et de vibration excessive du moteur
Si le moteur d’un véhicule cale trop facilement, alors il peut s’agir d’une défaillance du FAP. Comme évoqué tantôt, un filtre à particules obstrué (et donc usé) provoque une augmentation de la contre-pression (dans le système d’échappement). Cette contre-pression limite la capacité du moteur à expulser correctement les gaz d’échappement. Et puisque ces derniers ne circulent plus correctement, le moteur peut s’étouffer et caler fréquemment ; surtout au démarrage.
Par ailleurs, si le moteur devient trop bruyant qu’à l’accoutumée ou s’il vibre excessivement, il peut (encore une fois) s’agir du FAP.
En cas d’augmentation de la fumée d’échappement
Il s’agit également d’un indicateur potentiel de la défaillance du filtre à particules. En effet, si la fumée d’échappement est très noire ou même grisâtre, alors on peut déduire que le FAP est obstrué et qu’il faut le remplacer. Cela pourrait aussi indiquer que le filtre a beaucoup de mal à capturer les particules polluantes émises par le moteur ; trahissant de ce fait une probable incompatibilité.
En cas de surconsommation de carburant et de signalisation sur le tableau de bord
Un filtre à particules encrassé ou complètement usé pousse trop souvent le moteur à enclencher une régénération active. Or, cette phase requiert une partie de l’énergie du moteur. Ce dernier doit envoyer plus de carburant dans les cylindres afin d’augmenter la température des gaz et éliminer les particules piégées. De quoi décupler drastiquement la consommation en carburant du véhicule.
Pour finir, certaines voitures disposent d’un voyant FAP qui émet un signal en cas de problème au niveau du filtre. Dans certains cas, il peut s’agir d’une défaillance totale du dispositif.